La Maladrerie :

un hospice fondé en 1054

pour recueillir les lépreux

La maladrerie  : ses origines

La période gallo-romaine n'est présente que sous forme de traces. L'élément essentiel reste cependant la présence d'une Incinération. Celle ci, isolée, repose dans un petit creusement effectué dans le terrain naturel. Elle est constituée d'un dépôt comprenant une urne contenant une importante quantité d'ossements humains (350 grs) et un fragment indéterminé de fer. L'urne est une cruche incomplète globulaire, à base annulaire et à pâte fine beige micacée à engobe blanc mat couvrant. Datée de la première moitié du Ier siècle.

 

La fondation de l'Hospice

 

La fondation du Grand-Beaulieu remonterait à 1054. Elle fut l'œuvre de Thibaud III, Comte de Chartres.Celui-ci fonda un hospice sur le plateau, au sud-est de Chartres, à quelque distance de la ville.

La vocation de cet établissement, situé sur la route de Chartres à Orléans, était de recueillir les pauvres et les malades sans pain ni abri.

Devant la recrudescence de la lèpre, l'hospice fut converti en léproserie à la fin du XIe ou au
début du XIIe siècle, plus probablement sous l'épiscopat d'Yves de Chartres.
  Vitraux de la Cathédrale de Chartres


L'entrée dans la léproserie: à gauche, la sonnerie aux morts, à droite,
le frère lépreux, vêtu "sine colore" et le frère sain, vêtu "de ronsetto",
porteurs de pioches à vigne.
Cathédrale de Chartres. Vitrail du Zodiaque. Baie 28 a. Médaillons 3 et 4.
(cliché Dominique Joly)